L'expédition "On a volé sous la terre" c'est bien sûr:
5 jours d'expédition...Le récit:

5 mars :

Chargement du matos et meeting point avec nos premiers renforts militaires: Martin et Cyril, du 5e Régiment du génie de Versailles. Ils amènent, en plus de leurs compétences techniques, une camionnette remplie de matérièl d'éclairage. 20 000 Watts de spots et de câbles ! La camionnette de la Kes n'est pas en reste, elle est chargée à ras bord de matèriel logistique en tous genres (frigo, propane, montgolfière, matos spéléo, etc.). 12 heures de routes attendent notre convoi. Le Colonel Carrière enchaine donc tranquillement 12h de conduite. Le soir, arrivée du convoi à la maison pour tous de Ste Engrâce mise à notre disposition par la mairie. Ce sera notre zone vie, camp de base, nid douillet.

6 mars :

Deux 4*4 et un camion du 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste de Tarbes arrivent : Réception de renforts humains et logistiques, installation du campement.
La première journée de galère commence : on expérimente le transport du matériel successivement en utilitaire, en 4*4, sur le dos dans le raidillon qui mène à l’entrée du tunnel et dans le tunnel jusqu’à l’entrée de la salle. Premières désillusions, ce n’est pas une balade de santé.
On monte tout le matériel électrique à l’entrée du tunnel, dans la vieille cabane EDF :
Un petit souvenir pour les groupes électrogènes (6 de 80kg) et les câbles (500kg).


7 mars :

Réveil plutôt difficile. La fatigue se fait déjà sentir, mais le plus gros reste à faire: cordes, spots, câbles, ventilo, brûleurs, nacelles, bouteilles de propane (elles étaient lourdes !), groupes, toiles des montgolfières...

 


 

 

A force de sueur et de sang tout est monté il nous reste maintenant à atteindre la salle, 700 mètres de boyau inondé nous attendent.

 

 

 

Mais quelle récompense de découvrir la salle. Le soir même 20000 Watts en spots halogènes éclairent les 4 100 000 m3 du gouffre.

 

 

 

8 mars :

Le grand jour :
Réunion de coordination avec les différents partenaires, l’équipe de pilotes de Montgolfière Air Pegasus est là. L'équipe est passée de 22 à 38 intervenants. Tout est prêt pour le vol, mis à part un groupe électrogène qui ne veut pas se réveiller.

 


 

Vers 10h, le gonflage a lieu sous la voûte à l’entrée de la salle. Une tyrolienne est installée pour guider la montgolfière 100mètres en contrebas dans une zone dégagée.

 

 

 


Les premiers vols captifs commencent, le ballon s’élève lentement à une centaine de mètres, on croit voir des extraterrestres. Etranges créatures en noir et rouge.

Le rêve se termine quand la dernière bouteille de gaz est entamée, il faut remonter vers la zone de décollage.

A la fin de la journée, la salle est vidée. Le spectacle nous a gonflés à bloc ?

 


9 mars :

Connaissez vous la descente de groupes électrogènes sur luge ?
En tous cas c’est rapide : Tout le matériel est ramené aux camions en début d’après midi
Commence alors le rangement et le nettoyage du matériel.
Certains se payent le luxe de prendre une douche, les bières font leur effet et à 23h30 tout le monde est couché.

 

10 mars :

 

Le camp est levé.
Bilan:
On a volé sous la terre.
On a pris cher.
Mais c'était bon.